Habiter dans le Val-de-Marne : un cadre de vie idéal pour vous et votre famille
par Maisons Berval
19 octobre 2023
Depuis de nombreuses années, les maisons Berval s’engagent à construire des habitations favorisant le bien-être et l’esprit Zen en considérant les nuisances acoustiques, en privilégiant la lumière naturelle et en faisant également le choix de matériaux de qualité. Aujourd’hui, Berval va plus loin dans cette démarche et s’intéresse désormais à la circulation optimale des énergies dans une maison en lançant en collaboration avec Gilles Rio, spécialiste du FENG SHUI un nouveau service pour ses clients : l’accompagnement FENG SHUI tout au long de votre projet de construction et ce, dès le choix du terrain. Dans cet article, Berval vous donne les clés de compréhension de cette science.
Pour comprendre ce qu’est le Feng Shui 風⽔, art chinois focalisant sur l’agencement des lieux et de l’habitat pour en favoriser l’énergie vitale (Qi 氣) , il faut d’abord s’intéresser à la cosmologie de cette antique civilisation. Appréhender les règles physiques et métaphysiques régissant l’univers dans lequel nous évoluons s’avère en effet crucial pour percer les mystères sur lesquels repose cette pratique qui pourrait être qualifiée de « géo-biologique ».
Absorber les lois du Yin 陰 et du Yang 陽 à travers les notions de luminosité et d’ombre, d’activité et de repos, d’accélération et de ralentissement, d’ouvertures et de fermetures ou encore de chaleur et de froid est moins éthéré que nous pouvons le penser. Observer les interactions des éléments naturels du Bois, de l’Eau, du Feu, de la Terre et du Métal et leurs incidences sur ce fameux « Qi », permet déjà d’entrevoir les concepts du Feng Shui.
À titre d’exemple, un couloir permet une accélération de l’énergie, une fenêtre, l’accès à la luminosité et donc, à installer une énergie plus active dans la maison, mais qui devrait être toujours équilibrée, ou harmonisée pour parler plus justement avec les notions de repos, des angles sont considérés comme nocifs car ils créent des accélérations agressives d’énergie dans la direction vers laquelle ils pointent.
L’emploi de couleurs chaudes ou plus tempérée peut bien sûr définir l’usage d’une pièce, cependant l’ésotérisme chinois accorde surtout des tons pour chaque direction. Si l’une de ces directions venait à être définie comme faible par le praticien de Feng Shui, elle pourrait être soutenue par l’emploi de la couleur associée. Mais je laisserai aux articles futurs les outils du Feng Shui sur lesquels nous reviendrons plus amplement.
Dans la série d’articles que je compose en partenariat avec les maisons Berval, je vous proposerai donc une fois par mois de décrypter l’histoire, les concepts, et les outils fondamentaux de cette noble et merveilleuse pratique. Ainsi, nous pourrons comprendre comment nous les approprier dans l’immobilier et le mobilier modernes et défi encore plus grand s’il en est, au sein du monde occidental.
Ce mois-ci, pour prendre les choses à leur commencement, nous allons nous intéresser à l’origine de cet art, c’est à dire le Kan Yu 堪輿 et le Feng Shui de type Yin 陰.
Bien avant qu’il n’apparaisse dans la rubrique spiritualité des magazines modernes, cet art a depuis plusieurs milliers d’années assuré une bonne prospérité à la descendance à travers l’agencement des tombes des ancêtres. Voilà qui semble quelque peu paradoxal, pour une pratique qui se réclame du vivant !
Mais si cet art « mortuaire » composant la version « Yin 陰 » de la géo-biologie chinoise est intégré à une discipline plus large nommé Kan Yu 堪輿 -poétiquement traduit par Voie de l’observation du Ciel et de la Terre-, il deviendra plus tard Feng Shui 風⽔ (littéralement Vent et Eau) pour le bénéfice des êtres vivants en incarnant la version Yang 陽 de cet art unique.
À l’aube de l’antiquité, les premières tribus chinoises étaient gouvernées par des « Rois Chamanes » très sensibles à l’environnement et soucieux de deux éléments particulièrement importants : l’Eau et le Vent. Doux et paisibles, ces éléments garantissaient de bonnes récoltes, l’abondance de celles-ci, et un bétail en bonne santé. En revanche, tumultueux ou trop inertes, ils devenaient synonymes de calamités par une stagnation des eaux et la prolifération de maladies. La production de peu de nourriture, ou encore une destruction des cultures étaient aussi à craindre.
L’un de ces monarques dénommé Fu Xi 伏羲 décoda selon la légende les 5 Éléments naturels, les cours d’eaux et leurs influences en observant le Ciel, la Terre ainsi que leurs interactions. Grâce à cette observation aiguisée, il mis au point un schéma, symbole puissant de l’organisation de l’univers appelé communément Bagua du Ciel Antérieur (Xiantian Bagua 先天八卦).
Comprendre ce symbole revient à voir l’essence fondamentale de toutes choses et percevoir les influences de l’invisible sur le monde du visible et du palpable. La maitrise des éléments que possédaient ces fameux guides provenait probablement de leur connaissance de la topographie et des conditions atmosphériques avoisinantes engendrant brouillards, nuages, brumes, pluies, neiges… Cette ancienne période se clôture avec la conception du calendrier chinois basé non seulement sur le soleil mais aussi sur le cycle de la lune, ce qui en fait un calendrier plus parfait que le nôtre, obligé d’appliquer certaines corrections comme celle de la fin du mois de Février. À cette époque déjà, le folklore et les légendes s’empareront de cet art avant de voir leur consignation par écrit.
Les récits de l’époque des Royaumes Combattants et des Dynasties Qin 秦朝, Han 漢朝 et Jin 晉朝 (entre 3ème siècle avant J-C et 5ème après J-C) rapportent l’émergence du Feng Shui en tant que branche de la connaissance chinoise. Celuici va se structurer de façon plus solide, même s’il est pratiqué exclusivement par
les Fangshi ⽅⼠, moines taoïstes technicien et spécialiste des arts ésotériques de santé et de vitalité.
Entre le VIIème et le XIVème siècle, c’est à dire sous les Dynasties Tang 唐朝, Song 宋朝, et Yuan 元朝 le Feng Shui atteint son apogée ainsi que d’autres arts divinatoires grâce à la parution de textes et manuels traitant des arts du Yin-Yang et des fameux Cinq Éléments. Grâce à ces publications, il devient un système de pensée cohérent et encore mieux structuré. C’est à cette époque que le Luopan 羅盤 outil classique du praticien de Feng Shui voit sa naissance. Cette sorte de boussole contenant de multiples indications et division et dont l’aiguille indique le Sud (!) Deviendra incontournable dans les relevés nécessaires du Feng Shui.
L’entrée de la Chine dans l’ère moderne marque enfin le début de la dernière période durant laquelle les arts tels que le Feng Shui et le Yijing 易經, les arts martiaux Wushu 武術 et le Qigong 氣功 ont commencé à être diffusés en dehors des communautés taoïstes et plus largement chinoises. C’est aussi un point de scission très net qui se fit sentir entre la compréhension des origines et l’esprit moderne, où ce qui n’était pas saisi par un esprit suffisamment intuitif fut abandonné.