Faire construire en Seine-Saint-Denis (93) : Un cadre de vie en pleine évolution
par Maisons Berval
02 mai 2022
David LACROIX : La maison occupe une fonction primordiale depuis l’épisode covid car elle a renforcé la cellule familiale. Les objectifs individuels tournés vers la réussite professionnelle font désormais place à des projets de vie plus harmonieux sur un plan personnel et familial. La maison se positionne comme le berceau d’une forme d’humanité avec du confort et de l’espace pour se cocooner ! J’ajoute l’impact du télétravail qui fait tomber les barrières entre la sphère privée et professionnelle. La maison se veut désormais le réceptacle de toutes ces nouvelles aspirations et préoccupations.
David LACROIX : Chacun doit trouver le logement qui lui correspond. Peut-être qu’il vaut mieux se loger en centre-ville dans l’ancien. À contrario, si la personne souhaite un projet sur mesure, il faut s’orienter vers le neuf. Chacun doit trouver une réponse pour se loger, en tant que propriétaire ou locataire. Pour faire face au déficit de logement actuel, il faudrait que les pouvoirs publics accordent des incitations plus fortes en direction des primo-accédants avec des aides pour acheter, à l’instar du Pinel qui profite aux investisseurs sous la forme d’avantages fiscaux.
David LACROIX : Il s’agit d’une approche plus globale que la RT 2012. Elle tient compte du confort d’été avec une température modérée en été. Il faut aussi limiter l’empreinte carbone de la construction. L’emploi de matériaux biosourcés est privilégié tandis que le recyclage de la maison est pris en compte sur une durée de 50 ans. Il s’agit d’une maison plus économe, isolante et respectueuse de son environnement. N’oublions pas que la maison neuve permet de loger majoritairement de jeunes familles. Avec 120 000 constructions individuelles réalisées chaque année, elles participent au renouvellement du parc immobilier tous les 10 ans puisqu’il s’est vendu 1 200 000 biens en 2021 par exemple. Ce qui permet de mettre à niveau le parc immobilier et d’apporter des biens plus économiques et vertueux. À l’instar du contrôle technique pour les voitures.
David LACROIX : Les règles du HCSF (Haut conseil de la stabilité financière) ont resserré les capacités de financement des ménages puisque les durées d’emprunts et le taux d’endettement répondent à des critères plus sévères, 25 ans de remboursement et 35 % d’endettement maxi. Il faut aussi composer avec la remontée des taux qui vient impacter les ménages. Il faut désormais compter avec un taux de 1,10 % sur 15 ans au lieu de 0,90 % en début d’année. Pour le financement, je conseille un prêt relais le temps de vendre le bien détenu. À défaut, il faut opter pour un différé d’emprunt qui permet de commencer à rembourser une fois que la personne entre dans la maison. Cela se traduit par une mensualité intégrant l’assurance emprunteur et les intérêts d’emprunt dans un premier temps tandis que la part du crédit qui porte sur l’amortissement est exigée à la remise des clés. Dans tous les cas, l’apport personnel doit être mis à profit au démarrage du projet car la banque va d’abord appeler cette somme avant de débloquer l’emprunt.
David LACROIX : nous devons composer avec un mille-feuilles cumulatif de freins à la construction :
Cela s’accompagne d’une hausse à 2 chiffres sur la tuile, la brique, par exemple, car ces matériaux nécessitent des fours à gaz dans leur procédé de fabrication. Cela s’ajoute à l’impact négatif de la guerre en Ukraine sur l’aspect sécuritaire de la pierre. Les images renvoient à une grande fragilité dans ce conflit militarisé. Tous ces paramètres viennent freiner les demandes des particuliers. Cependant, il semble que la qualité de nos contacts clients va s’améliorant depuis quelques jours. Sans doute que le conflit ukrainien affecte moins les porteurs de projets.
Quant à l’élection présidentielle, son issue ne semble pas trop comporter d’incertitudes, ce qui ne devrait pas changer la donne de la politique du logement. De quoi redonner de l’espoir aux clients qui se montraient hésitants. C’est le moment de se lancer avant que l’inflation ne vienne trop grever notre pouvoir d’achat immobilier. Si le prix de l’immobilier baisse, les taux d’intérêt vont monter, il vaut mieux agir vite avant que la situation ne se renverse trop en défaveur des acheteurs !
David LACROIX : il faut compter entre 8 et 11 mois pour la construction d’une maison de 100 m2 auxquels s’ajoutent 7 à 8 longs mois de délais administratifs pour l’obtention du permis, l’accord de prêt, le droit de recours des tiers, la signature de l’acte pour le terrain… Certains matériaux comme les menuiseries nécessitent plus de délai d’approvisionnement, prévoir un mois de plus actuellement. Pas de pénuries réelles sur les matériaux mais on pressent des difficultés pour se procurer de l’acier si le conflit en Ukraine se poursuit. Je précise qu’un chantier s’apprécie sur l’ensemble des postes de travaux nécessaires à la construction.
David LACROIX : Le foncier vient largement impacter le coût du projet car il oblige de se positionner sur les parcelles disponibles. Le prix varie fortement en fonction de la localisation et de la surface du terrain. À Anthony, il faut compter environ 2 000 €/m2 par exemple. Pour la construction, une maison aux formes simples va revenir à environ 1 200 €/m2 tandis qu’une maison plus élaborée au plan architectural va se situer à 3 500 €/m2. Ce prix dépend bien sûr des travaux de finition et des matériaux employés. En ce qui concerne notre marque ” Évolution “, une maison neuve de 110 m2 se situe autour de 190 000 € tandis qu’il faut plutôt prévoir 350 000 € pour une “Maison Berval ” de 170 m2.
Propos recueillis le 1er avril 2022
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